[SECRET] Will Burbank
Autre(s) compte(s) : Touuus
Points : 2585
Messages : 1956
Date d'inscription : 05/04/2014
William "Will" Burbank01/08/19.. (28 ans) ☣ Ingénieur du nucléaire ☣ Célibataire ☣ Bisexuel ☣ Lonesome Cow-boy ☣ ft. Matthew Daddario
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Informations générales
☣ Caractère
Indépendant, sûr de lui, déterminé, attentionné
Sarcastique, lunatique, arrogant, sur la défensive, difficile d'approche
Indépendant, sûr de lui, déterminé, attentionné
Sarcastique, lunatique, arrogant, sur la défensive, difficile d'approche
☣ Anecdotes
ANECDOTES ICI - Au moins trois, rédigés par des phrases
ANECDOTES ICI - Au moins trois, rédigés par des phrases
☣ Particularités physiques
PARTICULARITES PHYSIQUES ICI - Merci de faire des phrases !
PARTICULARITES PHYSIQUES ICI - Merci de faire des phrases !
Compétences
- Première compétence ici
- Deuxième compétence ici
- Troisième compétence ici
- Quatrième compétence ici
- Cinquième compétence ici
Inventaire
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Histoire
On venait d'atteindre l'heure où le soleil était si bas dans le ciel qu'il dessinait des ombres longilignes sur le sol, aux talons des courageux osant sortir, l'heure où l'on pouvait se cacher au détour d'une rue et tomber sur le premier passant sans avoir peur qu'il nous voit arriver. Personne n'aurait su dire avec précision de quel jour il s'agissait, de quel mois, de quelle année, il faisait seulement assez chaud et assez sombre pour qu'on puisse parler sans se tromper d'une soirée d'été. Les choses étaient comme ça, maintenant : le temps se déroulait, lancinant, dans un genre de flou artistique dont on parvenait à peine à suivre le cours et ça ne dérangeait personne.
Au milieu de la ville de Détroit, à l'angle de Moroe Avenue et de St Antoine Street, l'immense église Old St Mary venait percer la morosité des buildings grisonnants avec ses briques rouges et ses tours d'une autre époque. Dénotant complètement avec ce style improbable, malgré les briques rouges semblables, le trottoir d'en face accueillait un bâtiment plus carré, surmonté d'une immense tour qui surplombait tout le quartier. Les nombreuses fenêtres recouvrant les façades avaient toutes fini par être brisées, sans qu'on ne sache dire vraiment comment. Un détail que nombre de gens auraient probablement déploré, mais qui faisait le bonheur de la silhouette sombre qui gravissait la façade avec aisance, sans regarder en arrière, sans regarder en bas.
Son ascension ne s'arrêta que lorsqu'elle parvint à poser le pied sur le toit plat au sommet. Alors, seulement, la silhouette fine se redressa de toute sa hauteur et l'une de ses mains gantées se permit de faire tomber la capuche qui couvrait son visage, révélant au jour déclinant le visage émacié d'un homme, plus ou moins jeune, les joues couvertes d'un début de barbe laissé à l'abandon. Son regard noir balaya la surface du toit, jusqu'à se poser sur un petit attroupement de silhouettes plus décharnées encore que la sienne, toutes tournées vers une porte d'accès qu'il aurait été plus simple d'utiliser pour arriver jusque là. Impassible, l'homme replaça l’arbalète qui pendait à son épaule, arma un carreau et tira dans le crâne d'une première victime. Les autres ne semblèrent même pas remarquer la mort soudaine de leur camarade, continuant inlassablement de se cogner contre la porte fermée. Rapidement, les autres suivirent le chemin du premier mort, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un petit tas de cadavres pourrissants au pied de l'issue, tous traversés d'un carreau en plein milieu de la tête. Un reniflement dédaigneux vint remplacer les grognements qui venaient de s'éteindre et le tireur s'approcha du tas de corps putréfiés pour récupérer ce qu'il pouvait encore sauver de ses munitions.
Dès que son carquois ce fut de nouveau rempli, il retourna au bord du toit et s'assit à même le sol pour observer la fine silhouette de la ville s'étendant à ses pieds. De là-haut, il pouvait presque voir jusqu'aux abords de la Detroit River quelques mètres plus bas. La ville toute entière s'embrasait de lueurs roses ou orangées, c'était presque beau, presque, si l'on parvenait à faire abstraction des bâtiments en ruines et des cadavres errants sur leurs deux pieds un peu partout, traînant avec eux l'odeur lourde et nauséabonde de la mort. Une nuit de plus s'apprêtait à tomber sur Détroit, une nuit de plus que le jeune homme passerait à dormir sur le sol, coincé dans un sac de couchage usé, à attendre simplement que le lendemain ne se décide à pointer le bout de son nez.
Depuis combien de temps faisait-il cela tous les jours ? Difficile à dire. Tout perdait de son sens, jusqu'au simple fait de vivre et pourtant, il continuait de se battre pour ça jour après jour. Que faire d'autre, de toutes façons ? Rejoindre le camp des cadavres ambulants le tentait encore moins que de passer le reste de son existence à avancer sans avoir où aller. Finalement, il se disait parfois qu'il était devenu un mort-vivant lui aussi. Parce que, c'était bien ce qu'étaient ces choses, non ? Des cadavres encore suffisamment en vie pour traîner des pieds jusqu'à ce qu'une âme un peu plus éveillée ne décide d'abréger leurs souffrances, obsédés seulement par le désir de faire grossir leurs rangs ou de se nourrir de la chair des récalcitrants... Mais quand on y réfléchissait vraiment, en quoi les survivants étaient-ils différents ? Un cerveau fonctionnel et des obsessions un peu plus variées, voilà tout. Le principal restait là, vivant ou mort, on avançait sans aucun but, jour après jour, en cherchant de quoi se nourrir, de quoi survivre jusqu'au lendemain et, à la fin, on ne devenait rien de plus qu'un tas de chair écœurant.
Mais ne voyez pas dans cette réflexion longuement affinée le moindre signe d'un désespoir sous-jacent. D'aussi loin qu'il puisse s'en souvenir, Will avait toujours été ce genre de personne : cynique, peut-être un peu hautain. Nihiliste, comme il aimait à se définir autrefois. Pas de tristesse ni de soif de changer le monde chez lui, seulement une vision éclairée de la réalité des choses, du moins était-ce ainsi qu'il le disait. Même sa vie actuelle, l'état du monde autour de lui, tout ça parvenait encore à le faire sourire et se dire, de sa voix volontairement traînante et agaçante : "C'est ça qu'on appelle le karma, connard."
Et pourquoi pas, après tout ? S'il prenait le temps de poser un regard objectif et glacial sur son existence et sur le monde qu'il avait connu, il n'imaginait pas comment les choses auraient pu finir autrement pour lui ou pour qui que ce soit. Depuis toujours, Will représentait le parfait exemple de tout ce qui n'allait pas dans la société. Originaire d'une famille aisée, fils unique d'un chirurgien et d'une institutrice, il ne gardait pas un seul souvenir d'avoir été un jour malheureux. Au contraire, enfant choyé, élève brillant et populaire, il avait été l'exemple typique d'un gosse heureux à qui on ne refuse rien, à qui tout réussi et promis à un avenir confortable. Quand tant de gens dans le monde luttaient pour manger à leur faim, lui allait à l'école affublé des derniers vêtements à la mode. Quand ses camarades de classe s'enfermaient pendant des heures pour réviser et espérer avoir la moyenne aux examens, il fournissait le minimum d'efforts et parvenait quand même à être le premier de sa classe et même à finir le lycée avec une année d'avance. Quand ses amis devaient faire le mur pour s’incruster aux fêtes, il était celui les organisant dans la grande maison de ses parents disparus on ne savait où pour le week-end. Quand les garçons de son âge désespéraient de trouver une petite-amie pour aller au bal de fin d'année, il se permettait d'ignorer toutes les filles qui auraient tout donné pour une invitation de sa part et préférait encore passer cette soirée seul chez lui ou à ne se pointer que pour faire une connerie qui ferait bien marrer tout le monde, mais rendrait les profs fous de rage. Il était le gamin qu'on déteste, mais dont on veut absolument obtenir l'attention, ce gosse arrogant et insupportable bien trop au-dessus des autres pour en avoir quelque chose à faire. Très tôt, il avait compris qu'il faisait partie des privilégiés de ce monde et qu'il n'aurait jamais vraiment à se battre pour obtenir ce qu'il voudrait, alors pourquoi s'en donner la peine ?
Il y eut bien quelques questionnements et quelques doutes qu'il traversa comme n'importe quel adolescent lorsqu'il comprit qu'il était plus intéressé par les garçons de sa classe que par les filles qui papillonnaient devant lui, mais il se débarrassa rapidement de cette petite lutte interne lorsqu'il entra à l'université et qu'il découvrit le monde tellement plus simple - et alcoolisé - des étudiants de la Ivy League. Après deux premières années placées sous le signe de la détente et des fêtes à outrance, il se décida quand même à se montrer un peu plus sérieux, gagnant probablement en maturité malgré lui et obtint un diplôme d'ingénieur dans le nucléaire qui lui promettait tout de même un avenir brillant.
Tout au long de sa vie, Will avait côtoyé les travers du monde, l'exubérance, l'indifférence, l'égocentrisme, la consommation de masse et la facilité. Alors, non, il ne fut pas vraiment surpris de voir tout ça voler soudainement en éclat lorsqu'une pandémie mortelle plongea le monde dans le chaos. Ca lui apparaissait vraiment comme un juste retour des choses, une preuve de plus que le monde autour de lui allait trop loin et que tout finirait forcément par avoir des conséquences. Ce serait un mensonge que de prétendre qu'il n'avait pas souffert lui-même de cette perturbation violente dans sa vie. Comme tout le monde, il s'était retrouvé dans un monde qu'il ne connaissait pas, un monde hostile pour lequel il n'était pas prêt et, pendant les premiers mois, il eut du mal à s'en sortir. Son premier réflexe avait été de fuir aussi loin que possible de Détroit, où il travaillait depuis quelques mois à la centrale nucléaire aux abords de la ville. Mais tout à coup entouré de morts, de gens effrayés et sans moyen de s'installer vraiment, il avait passé les premiers mois à errer au nord de l'état, à faire de son mieux pour s'en sortir, pour s'adapter. Un long moment, il avait même déploré de ne pas avoir suivi avec plus d'attention les cours de tir à l'arc auxquels ses parents l'avaient inscrit un peu de force dans sa jeunesse, mais il put quand même compter sur ses facilités d'apprentissage pour tenir un jour de plus à chaque fois.
Et puis, sans trop savoir pourquoi, il était revenu à Détroit. Il n'arrivait même pas à dire depuis combien de temps exactement... Il se souvenait seulement d'être arrivé au moment où la neige commençait à tomber dans les rues déjà encombrées de la ville. Tout était déjà différent, tellement différent. Mort. Peut-être qu'il aurait pu essayer de rejoindre le Massachusetts dont il était originaire, pour retrouver ses parents, ses repères, mais à quoi bon ? Quand on voyait l'état du Michigan, il fallait être bien stupide pour croire que ce serait différent ailleurs. Alors il était resté là et il avait continué de faire avec ce que le monde pouvait encore lui offrir, comme il comptait le faire encore jusqu'à ce que son cœur ne cesse de battre. Comme il le faisait encore ce soir. Chaque matin, il se mettait en quête de nourriture. Ça pouvait lui prendre parfois la journée entière pour trouver de quoi tenir le coup, mais peu importe. Et le soir, enfin rassasié ou ce qui s'en rapprochait le plus, il cherchait un endroit où se cacher pour la nuit. L'hiver, il choisissait des maisons en bon état pour repousser au maximum le froid, l'été des toits aussi hauts que possible, d'où il pourrait voir tout le quartier sans qu'on ne le voit lui. S'il n'arrivait pas à dire s'il était là depuis deux ans ou dix, il n'en était pas moins devenu un survivant comme les autres.
Au milieu de la ville de Détroit, à l'angle de Moroe Avenue et de St Antoine Street, l'immense église Old St Mary venait percer la morosité des buildings grisonnants avec ses briques rouges et ses tours d'une autre époque. Dénotant complètement avec ce style improbable, malgré les briques rouges semblables, le trottoir d'en face accueillait un bâtiment plus carré, surmonté d'une immense tour qui surplombait tout le quartier. Les nombreuses fenêtres recouvrant les façades avaient toutes fini par être brisées, sans qu'on ne sache dire vraiment comment. Un détail que nombre de gens auraient probablement déploré, mais qui faisait le bonheur de la silhouette sombre qui gravissait la façade avec aisance, sans regarder en arrière, sans regarder en bas.
Son ascension ne s'arrêta que lorsqu'elle parvint à poser le pied sur le toit plat au sommet. Alors, seulement, la silhouette fine se redressa de toute sa hauteur et l'une de ses mains gantées se permit de faire tomber la capuche qui couvrait son visage, révélant au jour déclinant le visage émacié d'un homme, plus ou moins jeune, les joues couvertes d'un début de barbe laissé à l'abandon. Son regard noir balaya la surface du toit, jusqu'à se poser sur un petit attroupement de silhouettes plus décharnées encore que la sienne, toutes tournées vers une porte d'accès qu'il aurait été plus simple d'utiliser pour arriver jusque là. Impassible, l'homme replaça l’arbalète qui pendait à son épaule, arma un carreau et tira dans le crâne d'une première victime. Les autres ne semblèrent même pas remarquer la mort soudaine de leur camarade, continuant inlassablement de se cogner contre la porte fermée. Rapidement, les autres suivirent le chemin du premier mort, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un petit tas de cadavres pourrissants au pied de l'issue, tous traversés d'un carreau en plein milieu de la tête. Un reniflement dédaigneux vint remplacer les grognements qui venaient de s'éteindre et le tireur s'approcha du tas de corps putréfiés pour récupérer ce qu'il pouvait encore sauver de ses munitions.
Dès que son carquois ce fut de nouveau rempli, il retourna au bord du toit et s'assit à même le sol pour observer la fine silhouette de la ville s'étendant à ses pieds. De là-haut, il pouvait presque voir jusqu'aux abords de la Detroit River quelques mètres plus bas. La ville toute entière s'embrasait de lueurs roses ou orangées, c'était presque beau, presque, si l'on parvenait à faire abstraction des bâtiments en ruines et des cadavres errants sur leurs deux pieds un peu partout, traînant avec eux l'odeur lourde et nauséabonde de la mort. Une nuit de plus s'apprêtait à tomber sur Détroit, une nuit de plus que le jeune homme passerait à dormir sur le sol, coincé dans un sac de couchage usé, à attendre simplement que le lendemain ne se décide à pointer le bout de son nez.
Depuis combien de temps faisait-il cela tous les jours ? Difficile à dire. Tout perdait de son sens, jusqu'au simple fait de vivre et pourtant, il continuait de se battre pour ça jour après jour. Que faire d'autre, de toutes façons ? Rejoindre le camp des cadavres ambulants le tentait encore moins que de passer le reste de son existence à avancer sans avoir où aller. Finalement, il se disait parfois qu'il était devenu un mort-vivant lui aussi. Parce que, c'était bien ce qu'étaient ces choses, non ? Des cadavres encore suffisamment en vie pour traîner des pieds jusqu'à ce qu'une âme un peu plus éveillée ne décide d'abréger leurs souffrances, obsédés seulement par le désir de faire grossir leurs rangs ou de se nourrir de la chair des récalcitrants... Mais quand on y réfléchissait vraiment, en quoi les survivants étaient-ils différents ? Un cerveau fonctionnel et des obsessions un peu plus variées, voilà tout. Le principal restait là, vivant ou mort, on avançait sans aucun but, jour après jour, en cherchant de quoi se nourrir, de quoi survivre jusqu'au lendemain et, à la fin, on ne devenait rien de plus qu'un tas de chair écœurant.
Mais ne voyez pas dans cette réflexion longuement affinée le moindre signe d'un désespoir sous-jacent. D'aussi loin qu'il puisse s'en souvenir, Will avait toujours été ce genre de personne : cynique, peut-être un peu hautain. Nihiliste, comme il aimait à se définir autrefois. Pas de tristesse ni de soif de changer le monde chez lui, seulement une vision éclairée de la réalité des choses, du moins était-ce ainsi qu'il le disait. Même sa vie actuelle, l'état du monde autour de lui, tout ça parvenait encore à le faire sourire et se dire, de sa voix volontairement traînante et agaçante : "C'est ça qu'on appelle le karma, connard."
Et pourquoi pas, après tout ? S'il prenait le temps de poser un regard objectif et glacial sur son existence et sur le monde qu'il avait connu, il n'imaginait pas comment les choses auraient pu finir autrement pour lui ou pour qui que ce soit. Depuis toujours, Will représentait le parfait exemple de tout ce qui n'allait pas dans la société. Originaire d'une famille aisée, fils unique d'un chirurgien et d'une institutrice, il ne gardait pas un seul souvenir d'avoir été un jour malheureux. Au contraire, enfant choyé, élève brillant et populaire, il avait été l'exemple typique d'un gosse heureux à qui on ne refuse rien, à qui tout réussi et promis à un avenir confortable. Quand tant de gens dans le monde luttaient pour manger à leur faim, lui allait à l'école affublé des derniers vêtements à la mode. Quand ses camarades de classe s'enfermaient pendant des heures pour réviser et espérer avoir la moyenne aux examens, il fournissait le minimum d'efforts et parvenait quand même à être le premier de sa classe et même à finir le lycée avec une année d'avance. Quand ses amis devaient faire le mur pour s’incruster aux fêtes, il était celui les organisant dans la grande maison de ses parents disparus on ne savait où pour le week-end. Quand les garçons de son âge désespéraient de trouver une petite-amie pour aller au bal de fin d'année, il se permettait d'ignorer toutes les filles qui auraient tout donné pour une invitation de sa part et préférait encore passer cette soirée seul chez lui ou à ne se pointer que pour faire une connerie qui ferait bien marrer tout le monde, mais rendrait les profs fous de rage. Il était le gamin qu'on déteste, mais dont on veut absolument obtenir l'attention, ce gosse arrogant et insupportable bien trop au-dessus des autres pour en avoir quelque chose à faire. Très tôt, il avait compris qu'il faisait partie des privilégiés de ce monde et qu'il n'aurait jamais vraiment à se battre pour obtenir ce qu'il voudrait, alors pourquoi s'en donner la peine ?
Il y eut bien quelques questionnements et quelques doutes qu'il traversa comme n'importe quel adolescent lorsqu'il comprit qu'il était plus intéressé par les garçons de sa classe que par les filles qui papillonnaient devant lui, mais il se débarrassa rapidement de cette petite lutte interne lorsqu'il entra à l'université et qu'il découvrit le monde tellement plus simple - et alcoolisé - des étudiants de la Ivy League. Après deux premières années placées sous le signe de la détente et des fêtes à outrance, il se décida quand même à se montrer un peu plus sérieux, gagnant probablement en maturité malgré lui et obtint un diplôme d'ingénieur dans le nucléaire qui lui promettait tout de même un avenir brillant.
Tout au long de sa vie, Will avait côtoyé les travers du monde, l'exubérance, l'indifférence, l'égocentrisme, la consommation de masse et la facilité. Alors, non, il ne fut pas vraiment surpris de voir tout ça voler soudainement en éclat lorsqu'une pandémie mortelle plongea le monde dans le chaos. Ca lui apparaissait vraiment comme un juste retour des choses, une preuve de plus que le monde autour de lui allait trop loin et que tout finirait forcément par avoir des conséquences. Ce serait un mensonge que de prétendre qu'il n'avait pas souffert lui-même de cette perturbation violente dans sa vie. Comme tout le monde, il s'était retrouvé dans un monde qu'il ne connaissait pas, un monde hostile pour lequel il n'était pas prêt et, pendant les premiers mois, il eut du mal à s'en sortir. Son premier réflexe avait été de fuir aussi loin que possible de Détroit, où il travaillait depuis quelques mois à la centrale nucléaire aux abords de la ville. Mais tout à coup entouré de morts, de gens effrayés et sans moyen de s'installer vraiment, il avait passé les premiers mois à errer au nord de l'état, à faire de son mieux pour s'en sortir, pour s'adapter. Un long moment, il avait même déploré de ne pas avoir suivi avec plus d'attention les cours de tir à l'arc auxquels ses parents l'avaient inscrit un peu de force dans sa jeunesse, mais il put quand même compter sur ses facilités d'apprentissage pour tenir un jour de plus à chaque fois.
Et puis, sans trop savoir pourquoi, il était revenu à Détroit. Il n'arrivait même pas à dire depuis combien de temps exactement... Il se souvenait seulement d'être arrivé au moment où la neige commençait à tomber dans les rues déjà encombrées de la ville. Tout était déjà différent, tellement différent. Mort. Peut-être qu'il aurait pu essayer de rejoindre le Massachusetts dont il était originaire, pour retrouver ses parents, ses repères, mais à quoi bon ? Quand on voyait l'état du Michigan, il fallait être bien stupide pour croire que ce serait différent ailleurs. Alors il était resté là et il avait continué de faire avec ce que le monde pouvait encore lui offrir, comme il comptait le faire encore jusqu'à ce que son cœur ne cesse de battre. Comme il le faisait encore ce soir. Chaque matin, il se mettait en quête de nourriture. Ça pouvait lui prendre parfois la journée entière pour trouver de quoi tenir le coup, mais peu importe. Et le soir, enfin rassasié ou ce qui s'en rapprochait le plus, il cherchait un endroit où se cacher pour la nuit. L'hiver, il choisissait des maisons en bon état pour repousser au maximum le froid, l'été des toits aussi hauts que possible, d'où il pourrait voir tout le quartier sans qu'on ne le voit lui. S'il n'arrivait pas à dire s'il était là depuis deux ans ou dix, il n'en était pas moins devenu un survivant comme les autres.
Rainbow D.Ashe• Prénom : Lily
• Âge : 24 ans
• Comment as-tu connu le forum ? : C'est une longue histoire :v
• Autorises-tu le staff a tuer ton personnage en cas de départ ? : Faut demander à Elias
• Code règlement :
• Âge : 24 ans
• Comment as-tu connu le forum ? : C'est une longue histoire :v
• Autorises-tu le staff a tuer ton personnage en cas de départ ? : Faut demander à Elias
• Code règlement :
Autre(s) compte(s) : Touuus
Points : 2585
Messages : 1956
Date d'inscription : 05/04/2014
VERSION CITY
Nom(s) Burbank Prénom(s) William Surnom(s) Will Âge 30 ans Date de naissance 1 Août 1988 Lieu de naissance Boston, Massachusetts Nationalité Américain Origines Américaines, d’aussi loin qu’il s’y intéresse Situation amoureuse Trop compliqué Orientation sexuelle Homosexuel Métier/Etudes Ingénieur de recherche dans le domaine de la physique nucléaire expérimentale à l’université de Tulane Groupe Michael Jackson Crédits (av) .Cranberry, (gifs) Daddariodaily (code) Rainbow D.Ashe
Comment te définirais-tu ? Je préfère ne pas me définir. Les cases et les étiquettes, en plus d’être terriblement restrictives, sont un fardeau à porter pour quelqu’un comme moi. Qu’on me colle celle du “fils de... “, du gay ou du petit con qui sait toujours tout sur tout, ça m’a apporté autant de problèmes que de bonheurs. Mais s’il le faut vraiment, je dirais simplement que je suis un homme qui sait, autant ce qu’il veut, que ce qu’il est et en général aussi. Pour toi, que représente la musique ? Elle n’a pas une grande place dans ma vie. Je n’ai pas vraiment le sens du rythme et je ne suis pas homme à me laisser porter par les notes. La musique est comme le monde, je suppose : il y a du bon et du mauvais, je consomme des deux par habitude et sans véritable passion. Mais j’ai fait du piano et je dois admettre qu’il y a quelque chose de fascinant dans la science des notes. Quelle est la chose la plus importante à tes yeux ? La connaissance ? “Ipsa scientia potestas est”. Le vrai pouvoir, c’est la connaissance, écrivait Francis Bacon en 1597. Un philosophe anglais, père de l’empirisme, qui reconnaissait l’importance de la science et gay en plus de ça, rien d’étonnant à ce qu’il soit mon modèle et que sa philosophie soit la mienne. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir dans ce monde et plus on sait, sur notre environnement, nos proches et sur nous-même, mieux on se porte dans la vie, pas vrai ? Sur une note moins philosophique : ma famille. On a tendance à croire que les gens riches sont froids et que tous les gosses dans mon genre ne savent pas ce qu’est l’amour d’un parent, mais c’est une erreur. J’ai été élevé par trois personnes remarquables et entouré d’un amour inconditionnel, d’un soutien sans faille, qu’importe mes choix de vie et ma personnalité. Ça m’a rendu un peu détestable, sans doute, mais ce que mes parents m’ont donné, je le leur rendrais sans hésiter.
1. Bien qu’il admire son grand-père à qui il doit son nom, Will déteste qu’on l’appelle par son prénom entier. C’est un honneur qui ne revient qu’à cet homme et qu’il ne mérite certainement pas pour l’instant. Les deux hommes sont très proches, William étant presque un modèle pour son petit-fils. D’ailleurs, même s’il est son grand-père, il n’est pas rare que Will l’inclut quand il parle de ses “parents”, il considère que l’homme l’a autant élevé que ses véritables parents. 2. Habitué à être le centre de l’attention et la fierté de sa famille, c’est un jeune homme arrogant, hautain, un peu trop souvent sarcastique et terriblement capricieux. Il a pourtant une parfaite conscience de la réalité des choses, mais à force de tout avoir et d’être sans arrêt encensé par ses parents, il a du mal à comprendre pourquoi il ne pourrait pas avoir tout ce qu’il veut quand il le veut. 3. Il a passé son dernier test de Q.I lorsqu’il avait seize ans, dans le but d’ajouter un peu plus de poids à son dossier d’admission à Harvard pourtant déjà bien épais. À l’époque, le résultat s’élevait à 130. Il est ce qu’on appelle un adulte à très haut potentiel, un surdoué. C’est une bénédiction pour certaines choses, mais une affreuse malédiction dans les faits. Il comprend vite, que ce soit les gens ou les choses et, de fait, s’ennuie encore plus vite. Il a le besoin constant d’être stimulé intellectuellement. Tout savoir fait aussi qu’il agace pas mal les gens, qu’il le veuille ou nons (et, soyons honnête, il le veut souvent). Ceux qui ne sont pas agacés par ce fait auront plutôt tendance à se sentir menacés, inférieurs… Bref, pas l’idéal pour entretenir des relations saines avec les autres. Son intelligence est aussi une étrange source de cynisme et de mélancolie. Il parait que les gens intelligents ne peuvent pas être heureux. Il aurait tendance à confirmer. 4. Sans grande surprise, il adore lire et peut avaler à peu près n’importe quel bouquin, même ceux qu’il n’aime absolument pas du moment qu’il arrive à se concentrer sur les mots. Il a une passion improbable pour Shakespeare et pour la philosophie et la psychologie. Sa mémoire impressionnante lui permet de retenir des passages entiers de certains livres et son goût pour la littérature romantique fait de lui un incurable romantique qui ne s’assume pas. 5. Ce qu’il assume, en revanche, c’est sa sexualité. Le fait que son coming-out ait été très médiatisé l’a beaucoup aidé dans ce sens à une époque. Ça lui a aussi valu de nombreuses altercations avec des gens pas très ouverts d’esprit et disons qu’avec son caractère déjà difficilement supportable, il lui est arrivé plus d’une fois de se faire passer à tabac. Ça ne l’empêche pas de continuer à être lui-même et à se sentir investi de la mission d’éduquer les ignorants et rétablir l’égalité pour les gens de sa communauté, soit par de longs monologues brûlants, soit par un comportement excessivement indécent, selon qui il a en face de lui. Il n’a pourtant pas grand chose du cliché de l’homme gay, mais quand il se retrouve face à un mur, ça l’amuse de prétendre le contraire pour mettre l’idiot mal à l’aise. 6. Il a beau être assez égoïste et pas vraiment agréable, il n’en est pas une mauvaise personne pour autant. Pour le principe, il n’apprécie personne au premier regard, considérant que le respect et l’affection doivent se gagner. Mais quand il s’attache à quelqu’un, quand il a quelque chose à coeur, il est passionné et prêt à tout. Il est cependant assez lunatique et un peu sensible, un rien peut gâcher sa journée. 7. Que ce soit pour plaire à ses parents, parfaire son dossier scolaire ou simplement par curiosité, il a eut de nombreux hobbies au cours de sa vie, mais s’est lassé très vite de presque tout. Il lui arrive encore de pratiquer le tir à l’arc, cela dit. Il adore les émissions de télé-réalité, il trouve que c’est un excellent moyen de se détendre, mais aussi une incroyable fenêtre ouverte sur le monde et sur les gens. Son émission préférée est Project Runway, cela dit, pas la pire niveau drama, mais il adore Tim Gunn, ne lui demandez pas pourquoi ! 8. Il n’a absolument rien contre l’idée du grand amour, aucune allergie particulière à l’engagement ou un quelconque traumatisme l’empêchant d’offrir son coeur à quelqu’un. Simplement, il est du genre à papillonner et ne cherche pas vraiment l’homme de sa vie. Sa forte tendance à l’ennui est un véritable handicap dans ses relations amoureuses, car dès qu’il peut lire son partenaire comme dans un livre ouvert, il s’en désintéresse complètement. Raison pour laquelle il a rarement des relations sérieuses et préfère largement un genre d’amitié avec bénéfices, une relation très simple et décomplexée, où il peut se faire plaisir intellectuellement et physiquement sans que ça ne se termine en drame, où l’on peut parler de tout et faire ce qu’on veut sans se poser de questions ou se créer de complications. Cependant, il reste toujours ouvert aux miracles, mais est presque certain qu’il ne se mariera jamais, au plus grand damn de sa mère. C’est autant une question de crainte (quel intérêt de se marier s’il se lasse du pauvre homme au bout de quelques mois ?) qu’une question de principe. En effet, il appartient à cette catégorie de gays qui pensent que le mariage est une tradition d’hétéro qui s’imaginent faire un cadeau immense aux homosexuels en leur offrant la chance de faire comme eux et donc de se sentir un peu plus “normaux”. Ça l’exaspère tellement qu’il refuse l’idée du mariage comme une forme de protestation. 9. Mais son véritable grand amour, c’est la physique. Comprendre les lois invisibles qui régissent l’Univers, qu’y a-t-il de plus excitant au monde ? C’est un domaine assez vaste pour assouvir son besoin de connaissance et de nouveauté sans qu’il n’y ait conflit d’intérêt et une passion qui ne l’a jamais quitté. Il a cependant choisi de se spécialiser dans le nucléaire et l’ingénierie pour l’argent et il n’a aucune honte à le dire. Cette carrière lui a même permis d’ouvrir les yeux sur un autre grand sujet de prédilection : les énergies renouvelables et la transition énergétique. Il ne serait pas contre se pencher sur ce domaine à un moment de sa carrière s’il le pouvait. Bon, son autre grand amour, c’est aussi sa mère. Peut-être que ça, c’est un peu cliché. Ils ont une relation très spéciale, ils sont très proches, s’appellent beaucoup, mais Will peut parfois se montrer très dur avec elle et n’hésite pas à la taquiner sur tout et rien. Elle le lui rend bien, cela dit. 10. C’est quelque chose qu’on comprend très vite quand on cherche à le connaître, mais son éternelle nonchalance, son cynisme et ses sarcasmes sont surtout un mécanisme de défense qu’il entretient depuis bien longtemps. Il n’a clairement pas à se plaindre et a eu une vie très heureuse, mais il ne s’est jamais vraiment senti à sa place en dehors du cercle familial et qu’on soit un petit privilégié ou non, grandir en étant à la fois plus intelligent que tout le monde ou presque et en étant attiré par les hommes, dans un monde très politisé baigné par les apparences et les coups bas, ça n’est pas toujours facile. Entre sa fierté et son ego, il préfère largement se montrer insupportable et insensible qu’admettre qu’il peut être blessé aussi et que, comme tout le monde, il est sujet à des frustrations parfois difficiles à supporter. Il préfère prétendre que rien ne peut l'atteindre parce qu'il vaut mieux que tout le monde, que de reconnaître qu'il se sent seul, qu'il a besoin des autres mais qu'il n sait pas comment les approcher. Il préfère prétendre qu'il est parfait, plutôt que de se laisser envahir par ses craintes, son perfectionnisme si terrifiant qu'il ne se sent jamais vraiment à la hauteur. Ce n'est pas forcément plus simple comme ça, mais il a grandi dans un monde de faux-semblants et il ne sait pas agir autrement.
He is happiest, be he king or peasant, who finds peace in his home.
La vie de William Burbank Junior commence à la manière des contes de fée : un jeune prince nait, dernier héritier d’une longue lignée de dirigeants et de nobles hommes, entouré par l’argent, le luxe et l’attention de tous. Comme dans ces histoires qu’on prend à tort pour des clichés, le jeune Will vient au monde dans un grand manoir installé aux abords de la ville de Boston. Fils unique, il grandit en devenant le centre de l’attention de ses parents, un neuro chirurgien très réputé et une professeure d’anglais qui enseigne dans le lycée privé le plus côté de toute la ville. Son grand-père, dont il porte le nom, est un homme important, reconverti dans la politique après de nombreuses années à mener une carrière d’avocat et de procureur remarquable. Avant lui déjà, il est rare de trouver un Burbank qui ne se soit pas illustré d’une manière ou d’une autre dans l’histoire du Massachusetts. Qu’il s’agisse de commerce ou de politique, chaque génération dispose d’au moins un Burbank qui aide à imposer un peu plus le pouvoir de toute la famille. Lui-même fils unique, il n’est donc pas étonnant que le jeune William deuxième du nom soit voué au même avenir grandiose. Dès les premières bouffées d’air, on le traite comme le prince qu’il se devra d’être tout au long de sa vie. Sur de nombreux points, son enfance correspond aux clichés que l’on s’attend à trouver dans ce genre d’environnement : il ne manque jamais de rien, on lui accorde tout ce qu’il veut, on l’élève dans le respect de traditions parfois devenues obsolètes, avec fermeté mais bonté, on le pousse à l’excellence, on lui parle sans cesse du grand destin qui l’attend, on exige qu’il soit parfait, on lui apprend à se tenir en société, il doit participer à des soirées mondaines, avoir des hobbies respectables et toujours protéger l’honneur de son nom par un comportement exemplaire. Ses parents travaillent beaucoup et aiment voyager, il est donc souvent laissé aux soins d’une gouvernante. Enfant curieux et très éveillé, le garçon affectueusement appelé Will pour le différencier de son grand-père omniprésent dans sa vie, remplit presque toutes les conditions qui incombent à son nom et à son rôle d’héritier. Qu’importe que la royauté ne soit plus qu’un souvenir depuis longtemps oublié, Will est un enfant-roi, un petit prince entouré de l’amour et de l’admiration de ses proches. Le fait qu’il soit diagnostiqué comme enfant surdoué à l’âge de cinq ans ne fait qu’empirer les choses : il devient plus précieux encore aux yeux de sa famille. Et si ce n’est une légère tendance aux caprices, une imagination sans borne, une soif d’apprendre impressionnante, une sérieuse capacité à s’ennuyer en un claquement de doigt et une véritable difficulté à s’intégrer auprès des autres enfants de son âge, l’enfance du jeune garçon se déroule sans événement particulier à déplorer. Il est heureux, intelligent et sérieux, aimé et voué à devenir le parfait petit cliché du “gosse de riches”.
Every teenager in the world feels like that, feels broken or out of place, different somehow.
Les premières difficultés auxquelles Will se confronte apparaissent à l’adolescence. Rien que de très cliché, une fois encore. Comme n’importe quel garçon de son âge, Will se sent différent et en dehors de son cercle familial, il a bien du mal à trouver sa place. Il est pourtant particulièrement populaire lorsqu’il entre à Handover, le lycée privé dans lequel travaille sa mère. C’est un endroit où le port de l’uniforme est obligatoire, où l’excellence est mise en avant et la natation obligatoire pour obtenir son diplôme, un endroit qui offre l’incroyable chance de vous faire accepter dans n’importe quelle université de la Ivy League en un claquement de doigts. Et Will a des notes irréprochables, une immense maison à mettre à disposition pour des fêtes où l’alcool coule à flot et une famille assez influente pour que l’équipe enseignante lui pardonne ses quelques problèmes de comportement. Plus que jamais, il est hautain et agit comme s’il valait mieux que tous les autres. Mais c’est davantage un masque qu’il porte pour coller au moule que ce qu’il sent véritablement. Il est plus intelligent que ses camarades et tout le monde le sait. On prétend l’admirer pour frôler les hautes sphères du microcosme de l’école, mais à la vérité il agace pas mal les autres par ses airs supérieurs et son apparente perfection. De vrais amis, il n’est pas sûr d’en avoir. Des gens qui s’intéressent aux mêmes choses que lui, des personnes dont il se sent proche, encore moins. Il trouve du réconfort dans les livres, dans les études. Il y a un autre petit détail qui le perturbe de plus en plus à mesure que le temps passe. Il est dans l’équipe de foot et dans les vestiaires après matchs et entraînements, les blagues coulent à flots, les discussions pas très évoluées sur les filles aussi et les moqueries sur les mecs un peu minables de la classe encore plus. La popularité de Will fait que les filles s’intéressent à lui, mais la réciproque n’est pas vraie et il se sent d’autant plus seul qu’il n’ose en parler à personne. Il n’y a qu’à voir comme ses amis et lui-même traitent Peter, un garçon de la classe supérieure qui ose assumer son homosexualité devant tous, pour savoir qu’il ne peut pas en faire de même…
Après seulement deux ans à Handover, Will réunit assez de crédits pour qu’on le fasse passer directement en Senior Year quand il aurait dû commencer la Junior Year. Cela a au moins l’avantage de lui faire fréquenter un cercle différent, mais ses problèmes ne changent pas vraiment. Poussé par ses amis, il commence à sortir avec Sarah quelques mois après le début de l’année. Leur relation est un véritable désastre et quoiqu’il soit déjà certain de cela depuis un moment, une brève relation physique entre eux lors d’une soirée trop arrosée termine de le convaincre qu’il est gay. Cette idée lui donne l’impression d’être coincé sans qu’il ne sache vraiment se l’expliquer. Une chose est sûre, en tout cas : il se sent mal à l’aise et sous pression et finalement, il craque au bout de trois mois avec Sarah et embrasse Peter au cours d’une autre soirée. Dès le lendemain, les deux adolescents commencent à se voir en secret. Sous prétexte de devoirs, de jouer ensemble à des jeux vidéos ou autres excuses de ce genre, ils se cachent dans la chambre de Will loin des regards indiscrets, à devoir sans arrêt s’éloigner brusquement l’un de l’autre lorsqu’Ellen entre sans prévenir dans la chambre de son fils. Il est toujours officiellement avec Sarah à ce moment et la jeune fille s’occupe de faire courir des rumeurs sur leur relation, qu’il confirme naturellement, agaçant Peter sans arrêt. À quelques mois de la fin de l’année, Sarah et Peter rompent tous les deux avec lui. Désespéré et perdu, Will se tourne vers la seule personne à laquelle il puisse penser.
Le 17 Mai 2004, il se rend au Manoir des Burbank après les cours pour rendre visite à son grand-père, avec l’espoir que ce dernier trouvera quoi lui dire pour l’aider. Il n’a pourtant aucune intention de lui avouer son secret. Quand il entre dans le bureau de William, ce dernier n’est pas là, mais l’exemplaire du Boston Globe du jour titre en grosses lettres noires un événement qui secoue la ville depuis un bon moment : après des mois de débats, le Sénat légalise le mariage homosexuel au Massachusetts, une grande première aux USA, exemple que les autres états ne suivront pas avant plusieurs années. Dans l’article qui résume la décision adoptée par le Sénateur, un long paragraphe cite l’opinion des différents élus et parmi les favorables : William Burbank. Voir son propre nom sur cette page, le nom de son grand-père, bouleverse suffisamment Will pour que, quand l’homme vient enfin le rejoindre, il lui avoue tout. Pour seule réponse, l’homme politique se contente d’un hochement de tête et d’une brève étreinte.
It takes courage to grow up and become who you really are.
C’est sans surprise que l’année suivante, Will perpétue la tradition familiale en entrant à Harvard. William y a étudié le droit et Scott la médecine. Leurs ancêtres avant eux ont suivi le même chemin et Will décide de suivre les traces de son père en s’inscrivant en médecine. Mais cette première année n’est pas vraiment centrée sur les études pour le jeune homme de dix-sept ans. À l’abri et libéré par l’aveu fait à son grand-père, il passe plus de temps à explorer enfin sa sexualité, dans un premier temps discrètement. C’est un tel soulagement pour lui qu’il décide de tout dire à ses parents. L’annonce a un effet assez perturbant sur la petite famille. Scott réagit à peine, à l’image de son père, mais Ellen est dévastée. Elle aime son fils, mais réalise soudainement que la vie pour lui sera difficile et voit s’envoler ses rêves de traditions et de petits-enfants. Pendant de longues semaines, Will et sa mère ne s’adressent la parole que pour des disputes, jusqu’à ce que William ne s’en mêle. Mère et fils se retrouvent et ressortent plus proches que jamais de cette épreuve. Quelques jours après leur réconciliation, William entre en campagne pour le poste de Sénateur et cette annonce change considérablement la vie de son petit-fils. Dans ce qui ressemble fort à une preuve de soutien envers son petit-fils, William l’encourage à s’exprimer au grand jour, à venir accompagné aux soirées, à s’assumer pleinement et sa sexualité surtout. Être la cible des médias n’était déjà pas rare pour les Burbank, mais pour la première fois de sa vie, Will est le centre de leur attention. Un temps, il apprécie ce traitement : il est sous le feu des projecteurs, plus que jamais le centre du monde, son coming-out le plus médiatisé jamais connu à Boston et c’est une véritable libération pour lui dont il use et abuse sans problème. La côte de popularité de sa famille augmente assez pour que William gagne son siège de Sénateur sans aucun problème.
Mais cette petite notoriété locale ne vient pas qu’avec de bons côtés. Les médias remarquent Will et avec eux, les réfractaires à ce qu’ils appellent son “mode de vie”. Pour la première fois de sa vie, le jeune homme est confronté à ce que sa mère craignait le voir traverser : la haine, l’incompréhension, la violence. La première fois qu’une bande le coince dans une petite rue à l’écart pour l’insulter et le frapper, le petit prince tombe de son trône et la chute est douloureuse, autant pour son corps que pour son orgueil. D’autres mauvais moments attaquent peu à peu son amour pour les flashs des appareils photos. Dans le même temps, il se lasse de la médecine et bien que ses résultats à la fin de l’année lui permettent de poursuivre, il décide d’abandonner Harvard et d’aller étudier au M.I.T où il peut à la fois s’éloigner de sa vie médiatisée et découvrir un amour sincère pour la physique. Il s’engage dans six années d’études qui le feront quitter le M.I.T avec un master en physique appliquée et ingénierie nucléaire. C’est à cette période qu’il tombe amoureux pour la première fois, d’un homme plus âgé, chargé de T.D à l’école, avec qui il entretiendra une relation mouvementée pendant deux ans. Incapable de se fixer, de s’engager, Will multiplie les infidélités jusqu’à venir à bout de la patience de son premier amour.
There is a candle in your heart, ready to be kindled. There is a void in your soul, ready to be filled. You feel it, don't you?
Si d’apparence, Will est l’image même de la nonchalance et de la supériorité, il a besoin d’air. L’attention qu’on lui porte devient étouffante et son coeur brisé peine à se réparer seul. Alors, dès son Master en poche, il s’envole pour le Michigan où il travaille pendant trois ans dans la centrale nucléaire d’Ann Harbor et où il se sent revivre loin de tous ceux qu’il connaît. Hélas, ce n’est pas un métier qui suffit à le stimuler intellectuellement et après trois ans, il décide de changer de vie encore une fois. Direction la Californie, cette fois, où il s'épanouit pendant cinq ans sur un projet de développement de solution de traitement des déchets nucléaires à San Francisco. Ces huit années n'entachent pas son bonheur, mais il manque définitivement quelque chose à sa vie. Will a toujours eu ce problème : il se lasse, s’ennuie, ne trouve sa place nul part. Il aime son travail, mais ça ne suffit pas. Il enchaîne les relations pas très sérieuse, mais ne trouve personne pour le bouleverser totalement. Même s’il arrive de mieux en mieux à s’accrocher et à rester en place, il y a un grand vide dans sa vie qu’il ignore comment combler réellement. Il lui faut de la nouveauté, de l’excitation.
Il décide donc de revenir à un amour qui ne l’a jamais vraiment quitté : la physique. Il trouve une offre d’emploi à l’université de Tulane, à la Nouvelle-Orléans, en tant qu’ingénieur de recherche pour une étude sur la physique nucléaire expérimentale. Il n’a pas vraiment les compétences, ou du moins pas le CV qui colle à l’emploi, mais qu’importe. Il postule quand même, charme le directeur des recherches par son assurance et ses connaissances, par sa curiosité et son aisance naturelle à faire la conversation et, à la rentrée 2018, il décroche le poste au laboratoire. Ainsi commence une nouvelle vie, dans une nouvelle ville, qui ne suffit pas tout à fait à le satisfaire, mais lui rappelle la saveur grisante de l’aventure et de la découverte. Jusqu’à la prochaine fois, probablement.
Nom(s) Burbank Prénom(s) William Surnom(s) Will Âge 30 ans Date de naissance 1 Août 1988 Lieu de naissance Boston, Massachusetts Nationalité Américain Origines Américaines, d’aussi loin qu’il s’y intéresse Situation amoureuse Trop compliqué Orientation sexuelle Homosexuel Métier/Etudes Ingénieur de recherche dans le domaine de la physique nucléaire expérimentale à l’université de Tulane Groupe Michael Jackson Crédits (av) .Cranberry, (gifs) Daddariodaily (code) Rainbow D.Ashe
Comment te définirais-tu ? Je préfère ne pas me définir. Les cases et les étiquettes, en plus d’être terriblement restrictives, sont un fardeau à porter pour quelqu’un comme moi. Qu’on me colle celle du “fils de... “, du gay ou du petit con qui sait toujours tout sur tout, ça m’a apporté autant de problèmes que de bonheurs. Mais s’il le faut vraiment, je dirais simplement que je suis un homme qui sait, autant ce qu’il veut, que ce qu’il est et en général aussi. Pour toi, que représente la musique ? Elle n’a pas une grande place dans ma vie. Je n’ai pas vraiment le sens du rythme et je ne suis pas homme à me laisser porter par les notes. La musique est comme le monde, je suppose : il y a du bon et du mauvais, je consomme des deux par habitude et sans véritable passion. Mais j’ai fait du piano et je dois admettre qu’il y a quelque chose de fascinant dans la science des notes. Quelle est la chose la plus importante à tes yeux ? La connaissance ? “Ipsa scientia potestas est”. Le vrai pouvoir, c’est la connaissance, écrivait Francis Bacon en 1597. Un philosophe anglais, père de l’empirisme, qui reconnaissait l’importance de la science et gay en plus de ça, rien d’étonnant à ce qu’il soit mon modèle et que sa philosophie soit la mienne. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir dans ce monde et plus on sait, sur notre environnement, nos proches et sur nous-même, mieux on se porte dans la vie, pas vrai ? Sur une note moins philosophique : ma famille. On a tendance à croire que les gens riches sont froids et que tous les gosses dans mon genre ne savent pas ce qu’est l’amour d’un parent, mais c’est une erreur. J’ai été élevé par trois personnes remarquables et entouré d’un amour inconditionnel, d’un soutien sans faille, qu’importe mes choix de vie et ma personnalité. Ça m’a rendu un peu détestable, sans doute, mais ce que mes parents m’ont donné, je le leur rendrais sans hésiter.
1. Bien qu’il admire son grand-père à qui il doit son nom, Will déteste qu’on l’appelle par son prénom entier. C’est un honneur qui ne revient qu’à cet homme et qu’il ne mérite certainement pas pour l’instant. Les deux hommes sont très proches, William étant presque un modèle pour son petit-fils. D’ailleurs, même s’il est son grand-père, il n’est pas rare que Will l’inclut quand il parle de ses “parents”, il considère que l’homme l’a autant élevé que ses véritables parents. 2. Habitué à être le centre de l’attention et la fierté de sa famille, c’est un jeune homme arrogant, hautain, un peu trop souvent sarcastique et terriblement capricieux. Il a pourtant une parfaite conscience de la réalité des choses, mais à force de tout avoir et d’être sans arrêt encensé par ses parents, il a du mal à comprendre pourquoi il ne pourrait pas avoir tout ce qu’il veut quand il le veut. 3. Il a passé son dernier test de Q.I lorsqu’il avait seize ans, dans le but d’ajouter un peu plus de poids à son dossier d’admission à Harvard pourtant déjà bien épais. À l’époque, le résultat s’élevait à 130. Il est ce qu’on appelle un adulte à très haut potentiel, un surdoué. C’est une bénédiction pour certaines choses, mais une affreuse malédiction dans les faits. Il comprend vite, que ce soit les gens ou les choses et, de fait, s’ennuie encore plus vite. Il a le besoin constant d’être stimulé intellectuellement. Tout savoir fait aussi qu’il agace pas mal les gens, qu’il le veuille ou nons (et, soyons honnête, il le veut souvent). Ceux qui ne sont pas agacés par ce fait auront plutôt tendance à se sentir menacés, inférieurs… Bref, pas l’idéal pour entretenir des relations saines avec les autres. Son intelligence est aussi une étrange source de cynisme et de mélancolie. Il parait que les gens intelligents ne peuvent pas être heureux. Il aurait tendance à confirmer. 4. Sans grande surprise, il adore lire et peut avaler à peu près n’importe quel bouquin, même ceux qu’il n’aime absolument pas du moment qu’il arrive à se concentrer sur les mots. Il a une passion improbable pour Shakespeare et pour la philosophie et la psychologie. Sa mémoire impressionnante lui permet de retenir des passages entiers de certains livres et son goût pour la littérature romantique fait de lui un incurable romantique qui ne s’assume pas. 5. Ce qu’il assume, en revanche, c’est sa sexualité. Le fait que son coming-out ait été très médiatisé l’a beaucoup aidé dans ce sens à une époque. Ça lui a aussi valu de nombreuses altercations avec des gens pas très ouverts d’esprit et disons qu’avec son caractère déjà difficilement supportable, il lui est arrivé plus d’une fois de se faire passer à tabac. Ça ne l’empêche pas de continuer à être lui-même et à se sentir investi de la mission d’éduquer les ignorants et rétablir l’égalité pour les gens de sa communauté, soit par de longs monologues brûlants, soit par un comportement excessivement indécent, selon qui il a en face de lui. Il n’a pourtant pas grand chose du cliché de l’homme gay, mais quand il se retrouve face à un mur, ça l’amuse de prétendre le contraire pour mettre l’idiot mal à l’aise. 6. Il a beau être assez égoïste et pas vraiment agréable, il n’en est pas une mauvaise personne pour autant. Pour le principe, il n’apprécie personne au premier regard, considérant que le respect et l’affection doivent se gagner. Mais quand il s’attache à quelqu’un, quand il a quelque chose à coeur, il est passionné et prêt à tout. Il est cependant assez lunatique et un peu sensible, un rien peut gâcher sa journée. 7. Que ce soit pour plaire à ses parents, parfaire son dossier scolaire ou simplement par curiosité, il a eut de nombreux hobbies au cours de sa vie, mais s’est lassé très vite de presque tout. Il lui arrive encore de pratiquer le tir à l’arc, cela dit. Il adore les émissions de télé-réalité, il trouve que c’est un excellent moyen de se détendre, mais aussi une incroyable fenêtre ouverte sur le monde et sur les gens. Son émission préférée est Project Runway, cela dit, pas la pire niveau drama, mais il adore Tim Gunn, ne lui demandez pas pourquoi ! 8. Il n’a absolument rien contre l’idée du grand amour, aucune allergie particulière à l’engagement ou un quelconque traumatisme l’empêchant d’offrir son coeur à quelqu’un. Simplement, il est du genre à papillonner et ne cherche pas vraiment l’homme de sa vie. Sa forte tendance à l’ennui est un véritable handicap dans ses relations amoureuses, car dès qu’il peut lire son partenaire comme dans un livre ouvert, il s’en désintéresse complètement. Raison pour laquelle il a rarement des relations sérieuses et préfère largement un genre d’amitié avec bénéfices, une relation très simple et décomplexée, où il peut se faire plaisir intellectuellement et physiquement sans que ça ne se termine en drame, où l’on peut parler de tout et faire ce qu’on veut sans se poser de questions ou se créer de complications. Cependant, il reste toujours ouvert aux miracles, mais est presque certain qu’il ne se mariera jamais, au plus grand damn de sa mère. C’est autant une question de crainte (quel intérêt de se marier s’il se lasse du pauvre homme au bout de quelques mois ?) qu’une question de principe. En effet, il appartient à cette catégorie de gays qui pensent que le mariage est une tradition d’hétéro qui s’imaginent faire un cadeau immense aux homosexuels en leur offrant la chance de faire comme eux et donc de se sentir un peu plus “normaux”. Ça l’exaspère tellement qu’il refuse l’idée du mariage comme une forme de protestation. 9. Mais son véritable grand amour, c’est la physique. Comprendre les lois invisibles qui régissent l’Univers, qu’y a-t-il de plus excitant au monde ? C’est un domaine assez vaste pour assouvir son besoin de connaissance et de nouveauté sans qu’il n’y ait conflit d’intérêt et une passion qui ne l’a jamais quitté. Il a cependant choisi de se spécialiser dans le nucléaire et l’ingénierie pour l’argent et il n’a aucune honte à le dire. Cette carrière lui a même permis d’ouvrir les yeux sur un autre grand sujet de prédilection : les énergies renouvelables et la transition énergétique. Il ne serait pas contre se pencher sur ce domaine à un moment de sa carrière s’il le pouvait. Bon, son autre grand amour, c’est aussi sa mère. Peut-être que ça, c’est un peu cliché. Ils ont une relation très spéciale, ils sont très proches, s’appellent beaucoup, mais Will peut parfois se montrer très dur avec elle et n’hésite pas à la taquiner sur tout et rien. Elle le lui rend bien, cela dit. 10. C’est quelque chose qu’on comprend très vite quand on cherche à le connaître, mais son éternelle nonchalance, son cynisme et ses sarcasmes sont surtout un mécanisme de défense qu’il entretient depuis bien longtemps. Il n’a clairement pas à se plaindre et a eu une vie très heureuse, mais il ne s’est jamais vraiment senti à sa place en dehors du cercle familial et qu’on soit un petit privilégié ou non, grandir en étant à la fois plus intelligent que tout le monde ou presque et en étant attiré par les hommes, dans un monde très politisé baigné par les apparences et les coups bas, ça n’est pas toujours facile. Entre sa fierté et son ego, il préfère largement se montrer insupportable et insensible qu’admettre qu’il peut être blessé aussi et que, comme tout le monde, il est sujet à des frustrations parfois difficiles à supporter. Il préfère prétendre que rien ne peut l'atteindre parce qu'il vaut mieux que tout le monde, que de reconnaître qu'il se sent seul, qu'il a besoin des autres mais qu'il n sait pas comment les approcher. Il préfère prétendre qu'il est parfait, plutôt que de se laisser envahir par ses craintes, son perfectionnisme si terrifiant qu'il ne se sent jamais vraiment à la hauteur. Ce n'est pas forcément plus simple comme ça, mais il a grandi dans un monde de faux-semblants et il ne sait pas agir autrement.
He is happiest, be he king or peasant, who finds peace in his home.
La vie de William Burbank Junior commence à la manière des contes de fée : un jeune prince nait, dernier héritier d’une longue lignée de dirigeants et de nobles hommes, entouré par l’argent, le luxe et l’attention de tous. Comme dans ces histoires qu’on prend à tort pour des clichés, le jeune Will vient au monde dans un grand manoir installé aux abords de la ville de Boston. Fils unique, il grandit en devenant le centre de l’attention de ses parents, un neuro chirurgien très réputé et une professeure d’anglais qui enseigne dans le lycée privé le plus côté de toute la ville. Son grand-père, dont il porte le nom, est un homme important, reconverti dans la politique après de nombreuses années à mener une carrière d’avocat et de procureur remarquable. Avant lui déjà, il est rare de trouver un Burbank qui ne se soit pas illustré d’une manière ou d’une autre dans l’histoire du Massachusetts. Qu’il s’agisse de commerce ou de politique, chaque génération dispose d’au moins un Burbank qui aide à imposer un peu plus le pouvoir de toute la famille. Lui-même fils unique, il n’est donc pas étonnant que le jeune William deuxième du nom soit voué au même avenir grandiose. Dès les premières bouffées d’air, on le traite comme le prince qu’il se devra d’être tout au long de sa vie. Sur de nombreux points, son enfance correspond aux clichés que l’on s’attend à trouver dans ce genre d’environnement : il ne manque jamais de rien, on lui accorde tout ce qu’il veut, on l’élève dans le respect de traditions parfois devenues obsolètes, avec fermeté mais bonté, on le pousse à l’excellence, on lui parle sans cesse du grand destin qui l’attend, on exige qu’il soit parfait, on lui apprend à se tenir en société, il doit participer à des soirées mondaines, avoir des hobbies respectables et toujours protéger l’honneur de son nom par un comportement exemplaire. Ses parents travaillent beaucoup et aiment voyager, il est donc souvent laissé aux soins d’une gouvernante. Enfant curieux et très éveillé, le garçon affectueusement appelé Will pour le différencier de son grand-père omniprésent dans sa vie, remplit presque toutes les conditions qui incombent à son nom et à son rôle d’héritier. Qu’importe que la royauté ne soit plus qu’un souvenir depuis longtemps oublié, Will est un enfant-roi, un petit prince entouré de l’amour et de l’admiration de ses proches. Le fait qu’il soit diagnostiqué comme enfant surdoué à l’âge de cinq ans ne fait qu’empirer les choses : il devient plus précieux encore aux yeux de sa famille. Et si ce n’est une légère tendance aux caprices, une imagination sans borne, une soif d’apprendre impressionnante, une sérieuse capacité à s’ennuyer en un claquement de doigt et une véritable difficulté à s’intégrer auprès des autres enfants de son âge, l’enfance du jeune garçon se déroule sans événement particulier à déplorer. Il est heureux, intelligent et sérieux, aimé et voué à devenir le parfait petit cliché du “gosse de riches”.
Every teenager in the world feels like that, feels broken or out of place, different somehow.
Les premières difficultés auxquelles Will se confronte apparaissent à l’adolescence. Rien que de très cliché, une fois encore. Comme n’importe quel garçon de son âge, Will se sent différent et en dehors de son cercle familial, il a bien du mal à trouver sa place. Il est pourtant particulièrement populaire lorsqu’il entre à Handover, le lycée privé dans lequel travaille sa mère. C’est un endroit où le port de l’uniforme est obligatoire, où l’excellence est mise en avant et la natation obligatoire pour obtenir son diplôme, un endroit qui offre l’incroyable chance de vous faire accepter dans n’importe quelle université de la Ivy League en un claquement de doigts. Et Will a des notes irréprochables, une immense maison à mettre à disposition pour des fêtes où l’alcool coule à flot et une famille assez influente pour que l’équipe enseignante lui pardonne ses quelques problèmes de comportement. Plus que jamais, il est hautain et agit comme s’il valait mieux que tous les autres. Mais c’est davantage un masque qu’il porte pour coller au moule que ce qu’il sent véritablement. Il est plus intelligent que ses camarades et tout le monde le sait. On prétend l’admirer pour frôler les hautes sphères du microcosme de l’école, mais à la vérité il agace pas mal les autres par ses airs supérieurs et son apparente perfection. De vrais amis, il n’est pas sûr d’en avoir. Des gens qui s’intéressent aux mêmes choses que lui, des personnes dont il se sent proche, encore moins. Il trouve du réconfort dans les livres, dans les études. Il y a un autre petit détail qui le perturbe de plus en plus à mesure que le temps passe. Il est dans l’équipe de foot et dans les vestiaires après matchs et entraînements, les blagues coulent à flots, les discussions pas très évoluées sur les filles aussi et les moqueries sur les mecs un peu minables de la classe encore plus. La popularité de Will fait que les filles s’intéressent à lui, mais la réciproque n’est pas vraie et il se sent d’autant plus seul qu’il n’ose en parler à personne. Il n’y a qu’à voir comme ses amis et lui-même traitent Peter, un garçon de la classe supérieure qui ose assumer son homosexualité devant tous, pour savoir qu’il ne peut pas en faire de même…
Après seulement deux ans à Handover, Will réunit assez de crédits pour qu’on le fasse passer directement en Senior Year quand il aurait dû commencer la Junior Year. Cela a au moins l’avantage de lui faire fréquenter un cercle différent, mais ses problèmes ne changent pas vraiment. Poussé par ses amis, il commence à sortir avec Sarah quelques mois après le début de l’année. Leur relation est un véritable désastre et quoiqu’il soit déjà certain de cela depuis un moment, une brève relation physique entre eux lors d’une soirée trop arrosée termine de le convaincre qu’il est gay. Cette idée lui donne l’impression d’être coincé sans qu’il ne sache vraiment se l’expliquer. Une chose est sûre, en tout cas : il se sent mal à l’aise et sous pression et finalement, il craque au bout de trois mois avec Sarah et embrasse Peter au cours d’une autre soirée. Dès le lendemain, les deux adolescents commencent à se voir en secret. Sous prétexte de devoirs, de jouer ensemble à des jeux vidéos ou autres excuses de ce genre, ils se cachent dans la chambre de Will loin des regards indiscrets, à devoir sans arrêt s’éloigner brusquement l’un de l’autre lorsqu’Ellen entre sans prévenir dans la chambre de son fils. Il est toujours officiellement avec Sarah à ce moment et la jeune fille s’occupe de faire courir des rumeurs sur leur relation, qu’il confirme naturellement, agaçant Peter sans arrêt. À quelques mois de la fin de l’année, Sarah et Peter rompent tous les deux avec lui. Désespéré et perdu, Will se tourne vers la seule personne à laquelle il puisse penser.
Le 17 Mai 2004, il se rend au Manoir des Burbank après les cours pour rendre visite à son grand-père, avec l’espoir que ce dernier trouvera quoi lui dire pour l’aider. Il n’a pourtant aucune intention de lui avouer son secret. Quand il entre dans le bureau de William, ce dernier n’est pas là, mais l’exemplaire du Boston Globe du jour titre en grosses lettres noires un événement qui secoue la ville depuis un bon moment : après des mois de débats, le Sénat légalise le mariage homosexuel au Massachusetts, une grande première aux USA, exemple que les autres états ne suivront pas avant plusieurs années. Dans l’article qui résume la décision adoptée par le Sénateur, un long paragraphe cite l’opinion des différents élus et parmi les favorables : William Burbank. Voir son propre nom sur cette page, le nom de son grand-père, bouleverse suffisamment Will pour que, quand l’homme vient enfin le rejoindre, il lui avoue tout. Pour seule réponse, l’homme politique se contente d’un hochement de tête et d’une brève étreinte.
It takes courage to grow up and become who you really are.
C’est sans surprise que l’année suivante, Will perpétue la tradition familiale en entrant à Harvard. William y a étudié le droit et Scott la médecine. Leurs ancêtres avant eux ont suivi le même chemin et Will décide de suivre les traces de son père en s’inscrivant en médecine. Mais cette première année n’est pas vraiment centrée sur les études pour le jeune homme de dix-sept ans. À l’abri et libéré par l’aveu fait à son grand-père, il passe plus de temps à explorer enfin sa sexualité, dans un premier temps discrètement. C’est un tel soulagement pour lui qu’il décide de tout dire à ses parents. L’annonce a un effet assez perturbant sur la petite famille. Scott réagit à peine, à l’image de son père, mais Ellen est dévastée. Elle aime son fils, mais réalise soudainement que la vie pour lui sera difficile et voit s’envoler ses rêves de traditions et de petits-enfants. Pendant de longues semaines, Will et sa mère ne s’adressent la parole que pour des disputes, jusqu’à ce que William ne s’en mêle. Mère et fils se retrouvent et ressortent plus proches que jamais de cette épreuve. Quelques jours après leur réconciliation, William entre en campagne pour le poste de Sénateur et cette annonce change considérablement la vie de son petit-fils. Dans ce qui ressemble fort à une preuve de soutien envers son petit-fils, William l’encourage à s’exprimer au grand jour, à venir accompagné aux soirées, à s’assumer pleinement et sa sexualité surtout. Être la cible des médias n’était déjà pas rare pour les Burbank, mais pour la première fois de sa vie, Will est le centre de leur attention. Un temps, il apprécie ce traitement : il est sous le feu des projecteurs, plus que jamais le centre du monde, son coming-out le plus médiatisé jamais connu à Boston et c’est une véritable libération pour lui dont il use et abuse sans problème. La côte de popularité de sa famille augmente assez pour que William gagne son siège de Sénateur sans aucun problème.
Mais cette petite notoriété locale ne vient pas qu’avec de bons côtés. Les médias remarquent Will et avec eux, les réfractaires à ce qu’ils appellent son “mode de vie”. Pour la première fois de sa vie, le jeune homme est confronté à ce que sa mère craignait le voir traverser : la haine, l’incompréhension, la violence. La première fois qu’une bande le coince dans une petite rue à l’écart pour l’insulter et le frapper, le petit prince tombe de son trône et la chute est douloureuse, autant pour son corps que pour son orgueil. D’autres mauvais moments attaquent peu à peu son amour pour les flashs des appareils photos. Dans le même temps, il se lasse de la médecine et bien que ses résultats à la fin de l’année lui permettent de poursuivre, il décide d’abandonner Harvard et d’aller étudier au M.I.T où il peut à la fois s’éloigner de sa vie médiatisée et découvrir un amour sincère pour la physique. Il s’engage dans six années d’études qui le feront quitter le M.I.T avec un master en physique appliquée et ingénierie nucléaire. C’est à cette période qu’il tombe amoureux pour la première fois, d’un homme plus âgé, chargé de T.D à l’école, avec qui il entretiendra une relation mouvementée pendant deux ans. Incapable de se fixer, de s’engager, Will multiplie les infidélités jusqu’à venir à bout de la patience de son premier amour.
There is a candle in your heart, ready to be kindled. There is a void in your soul, ready to be filled. You feel it, don't you?
Si d’apparence, Will est l’image même de la nonchalance et de la supériorité, il a besoin d’air. L’attention qu’on lui porte devient étouffante et son coeur brisé peine à se réparer seul. Alors, dès son Master en poche, il s’envole pour le Michigan où il travaille pendant trois ans dans la centrale nucléaire d’Ann Harbor et où il se sent revivre loin de tous ceux qu’il connaît. Hélas, ce n’est pas un métier qui suffit à le stimuler intellectuellement et après trois ans, il décide de changer de vie encore une fois. Direction la Californie, cette fois, où il s'épanouit pendant cinq ans sur un projet de développement de solution de traitement des déchets nucléaires à San Francisco. Ces huit années n'entachent pas son bonheur, mais il manque définitivement quelque chose à sa vie. Will a toujours eu ce problème : il se lasse, s’ennuie, ne trouve sa place nul part. Il aime son travail, mais ça ne suffit pas. Il enchaîne les relations pas très sérieuse, mais ne trouve personne pour le bouleverser totalement. Même s’il arrive de mieux en mieux à s’accrocher et à rester en place, il y a un grand vide dans sa vie qu’il ignore comment combler réellement. Il lui faut de la nouveauté, de l’excitation.
Il décide donc de revenir à un amour qui ne l’a jamais vraiment quitté : la physique. Il trouve une offre d’emploi à l’université de Tulane, à la Nouvelle-Orléans, en tant qu’ingénieur de recherche pour une étude sur la physique nucléaire expérimentale. Il n’a pas vraiment les compétences, ou du moins pas le CV qui colle à l’emploi, mais qu’importe. Il postule quand même, charme le directeur des recherches par son assurance et ses connaissances, par sa curiosité et son aisance naturelle à faire la conversation et, à la rentrée 2018, il décroche le poste au laboratoire. Ainsi commence une nouvelle vie, dans une nouvelle ville, qui ne suffit pas tout à fait à le satisfaire, mais lui rappelle la saveur grisante de l’aventure et de la découverte. Jusqu’à la prochaine fois, probablement.
Autre(s) compte(s) : Touuus
Points : 2585
Messages : 1956
Date d'inscription : 05/04/2014
Version Harry Potter
je m'appelle william burbank ; mais on m'appelle parfois will. comme je ne suis pas un surhomme mon épouvantard est le suivant un homme recouvert d'une cape noire dont la capuche est relevée pour cacher son visage, avançant vers moi baguette à la main mon riddikulus pour le combattre prends la forme de ce même homme qui retire sa capuche pour dévoiler le visage d'un clown ; et si vous voulez en savoir plus sur moi sachez que quand je regarde le miroir du risèd je vois mes parents et mes grands-parents, en train de me féliciter après l'annonce de ma nomination au poste de ministre de la magie, que mon sortilège préféré est le assurdiato et que quand je respire de l'amortentia elle a les trois odeurs suivantes : le thé vert | les livres | la cire pour balais . sinon moi je suis juriste au bureau international des lois magiques
Partisan
Ft. Matthew Daddario
Juriste (Serpentard)
30 ans
Sang-Pur
Le Meles anakuma
//
//
QUI SE CACHE DANS LES OMBRES ?
Ce qui caractérise principalement Will, c'est avant tout son arrogance. Il sait qui il est et ce qu'il vaut, il a grandi parmi les privilégiés, c'est un petit génie qui a passé sa vie à être choyé et admiré et autant l'admettre tout de suite, ça lui a parfois filé la grosse tête. Mais qui pourrait vraiment lui en vouloir ? Il est doté d'une grande assurance, alors certes, cela à de mauvais côtés et peut parfois le rendre assez antipathique aux yeux des gens qu'il rencontre, mais c'est aussi un avantage certain qui lui permet de s'en sortir dans la vie, quel que soit le problème auquel il doit faire face, il est tellement sûr de lui qu'il en viendrait à faire douter les autres. Malheureusement, avec cette sale petite habitude, viennent aussi des défauts qui ne font que renforcer l’antipathie des autres à son égard. Il est d'un sarcasme et d'un cynisme profondément agaçants et souffre probablement de quelques troubles de la personnalité si on en croit son côté lunatique et son attitude presque toujours défensive. Il faut s'armer de patience pour parvenir à tirer quelque chose de positif de ce type.
Être de ceux qu'on appelle "surdoués" ne lui a cependant pas apporté que des mauvais côtés (et une forte envie de lui filer des baffes chez certains), ça a aussi fait de lui un jeune homme très cultivé et incroyablement débrouillard, qui réagit et réfléchit vite. Il est aussi très indépendant, ayant eu à se débrouiller seul très tôt entre le décès de ses parents et le travail très prenant de son grand-père. C'est un jeune homme déterminé, malgré une certaine tendance à la nonchalance. Soulignons aussi que ses connaissances et sa vision très logique et réaliste du monde qui l'entoure font de lui, malgré les apparences, une personne doté d'une grande sensibilité sur les choses et les gens, le poussant à se montrer parfois protecteur et attentionné lorsqu'il rencontre des gens qui arrivent à le toucher réellement.
Malheureusement, il est terriblement égocentrique et a beaucoup de mal à accepter qu'on ne lui donne pas ce qu'il veut ou qu'on essaye de le contredire. Il n'a que peu d'intérêt pour ce que les autres pensent de lui et serait même le genre à croire que ses opposants sont jaloux. La seule personne dont l'opinion a de l'importance et pour qui il pourrait se plier en quatre pour obtenir l'approbation est son grand-père. De lui, Will a hérité d'une imposante ambition. Il lui voue une admiration sans borne et lui porte une totale obéissance, même quand c'est au dépit de son propre bonheur.
HISTOIRE
Le manoir s'élevait, somptueuse bâtisse, à quelques kilomètres de Boston dans l'état du Massachusetts. Nul ne savait exactement depuis quand la famille Burbank en était devenue propriétaire. Ils étaient de ces vieilles familles de Sang-Pur, dispersées aux quatre coins du continent américain, dont chaque sorcier ou presque connaissait le nom et l'influence sans qu'on ne sache exactement pourquoi on leur accordait une telle importance. Avec les années, hélas, cette famille prospère tendait à disparaître et quand William Burbank, haut placé au Ministère de la Magie américain, se trouvait au sommet de sa carrière, il fut aussi le premier de sa lignée à n'avoir qu'un seul enfant. Sa femme, Alma, mourut en donnant naissance à leur fils, Scott. De longues années, ce ne furent que le père et le fils pour habiter la demeure et jamais William ne montra le moindre signe d'un désir de se remarier. Il menait pourtant une vie sociale active et était réputé pour être d'un charme fou en plus de disposer d'une immense fortune. Il aurait pu, à tout moment, mais personne n'aurait pu remplacer Alma dans son cœur. Il éleva son fils comme il l'avait été lui-même : avec fermeté, impartialité, mais pas sans une certaine tendresse. Quand ce fut son tour de se lancer dans la vie, Scott épousa la jolie Ellen, une jeune femme discrète qu'il avait rencontré lors de ses études à Ilvermorny. Comme celui de Scott, le sang d'Ellen était réputé pour être la pureté même et sa famille était grandement respectée dans toute la communauté. Suivant les traces de son père, Scott venait de former une alliance forte, marquée tout autant par un amour sincère que par une prospérité certaine.
je m'appelle william burbank ; mais on m'appelle parfois will. comme je ne suis pas un surhomme mon épouvantard est le suivant un homme recouvert d'une cape noire dont la capuche est relevée pour cacher son visage, avançant vers moi baguette à la main mon riddikulus pour le combattre prends la forme de ce même homme qui retire sa capuche pour dévoiler le visage d'un clown ; et si vous voulez en savoir plus sur moi sachez que quand je regarde le miroir du risèd je vois mes parents et mes grands-parents, en train de me féliciter après l'annonce de ma nomination au poste de ministre de la magie, que mon sortilège préféré est le assurdiato et que quand je respire de l'amortentia elle a les trois odeurs suivantes : le thé vert | les livres | la cire pour balais . sinon moi je suis juriste au bureau international des lois magiques
Partisan
Ft. Matthew Daddario
Juriste (Serpentard)
30 ans
Sang-Pur
Le Meles anakuma
//
//
QUI SE CACHE DANS LES OMBRES ?
Ce qui caractérise principalement Will, c'est avant tout son arrogance. Il sait qui il est et ce qu'il vaut, il a grandi parmi les privilégiés, c'est un petit génie qui a passé sa vie à être choyé et admiré et autant l'admettre tout de suite, ça lui a parfois filé la grosse tête. Mais qui pourrait vraiment lui en vouloir ? Il est doté d'une grande assurance, alors certes, cela à de mauvais côtés et peut parfois le rendre assez antipathique aux yeux des gens qu'il rencontre, mais c'est aussi un avantage certain qui lui permet de s'en sortir dans la vie, quel que soit le problème auquel il doit faire face, il est tellement sûr de lui qu'il en viendrait à faire douter les autres. Malheureusement, avec cette sale petite habitude, viennent aussi des défauts qui ne font que renforcer l’antipathie des autres à son égard. Il est d'un sarcasme et d'un cynisme profondément agaçants et souffre probablement de quelques troubles de la personnalité si on en croit son côté lunatique et son attitude presque toujours défensive. Il faut s'armer de patience pour parvenir à tirer quelque chose de positif de ce type.
Être de ceux qu'on appelle "surdoués" ne lui a cependant pas apporté que des mauvais côtés (et une forte envie de lui filer des baffes chez certains), ça a aussi fait de lui un jeune homme très cultivé et incroyablement débrouillard, qui réagit et réfléchit vite. Il est aussi très indépendant, ayant eu à se débrouiller seul très tôt entre le décès de ses parents et le travail très prenant de son grand-père. C'est un jeune homme déterminé, malgré une certaine tendance à la nonchalance. Soulignons aussi que ses connaissances et sa vision très logique et réaliste du monde qui l'entoure font de lui, malgré les apparences, une personne doté d'une grande sensibilité sur les choses et les gens, le poussant à se montrer parfois protecteur et attentionné lorsqu'il rencontre des gens qui arrivent à le toucher réellement.
Malheureusement, il est terriblement égocentrique et a beaucoup de mal à accepter qu'on ne lui donne pas ce qu'il veut ou qu'on essaye de le contredire. Il n'a que peu d'intérêt pour ce que les autres pensent de lui et serait même le genre à croire que ses opposants sont jaloux. La seule personne dont l'opinion a de l'importance et pour qui il pourrait se plier en quatre pour obtenir l'approbation est son grand-père. De lui, Will a hérité d'une imposante ambition. Il lui voue une admiration sans borne et lui porte une totale obéissance, même quand c'est au dépit de son propre bonheur.
HISTOIRE
Le manoir s'élevait, somptueuse bâtisse, à quelques kilomètres de Boston dans l'état du Massachusetts. Nul ne savait exactement depuis quand la famille Burbank en était devenue propriétaire. Ils étaient de ces vieilles familles de Sang-Pur, dispersées aux quatre coins du continent américain, dont chaque sorcier ou presque connaissait le nom et l'influence sans qu'on ne sache exactement pourquoi on leur accordait une telle importance. Avec les années, hélas, cette famille prospère tendait à disparaître et quand William Burbank, haut placé au Ministère de la Magie américain, se trouvait au sommet de sa carrière, il fut aussi le premier de sa lignée à n'avoir qu'un seul enfant. Sa femme, Alma, mourut en donnant naissance à leur fils, Scott. De longues années, ce ne furent que le père et le fils pour habiter la demeure et jamais William ne montra le moindre signe d'un désir de se remarier. Il menait pourtant une vie sociale active et était réputé pour être d'un charme fou en plus de disposer d'une immense fortune. Il aurait pu, à tout moment, mais personne n'aurait pu remplacer Alma dans son cœur. Il éleva son fils comme il l'avait été lui-même : avec fermeté, impartialité, mais pas sans une certaine tendresse. Quand ce fut son tour de se lancer dans la vie, Scott épousa la jolie Ellen, une jeune femme discrète qu'il avait rencontré lors de ses études à Ilvermorny. Comme celui de Scott, le sang d'Ellen était réputé pour être la pureté même et sa famille était grandement respectée dans toute la communauté. Suivant les traces de son père, Scott venait de former une alliance forte, marquée tout autant par un amour sincère que par une prospérité certaine.